mardi 30 mars 2010

Le jeu des onze erreurs

En effectuant quelques menues retouches sur la première case de la page 96, l’idée m’est venue de proposer sur le blog le bon vieux jeu des erreurs, histoire de s’amuser un peu avant de passer à des choses plus sérieuses.

Il y a onze différences à trouver entre les deux versions (certaines sont des corrections permanentes, d’autres sont là uniquement pour les besoins du jeu, mais peu importe). La première personne qui m’enverra la solution recevra un exemplaire dédicacé de l’album. Quand il sortira, évidemment.

samedi 20 mars 2010

Petite Fatigue

L’album avance ces jours-ci à la vitesse d’un escargot. C’est à peine si j’arrive à encrer une page par semaine. À ce rythme, comme l’encrage représente environ le tiers du travail et qu’il il me reste une cinquantaine de pages à dessiner, j’en aurais encore pour au moins trois ans. Je suis loin, très loin d’un Osamu Tezuka, qui pourrait abattre tout le boulot en une semaine (je n’exagère même pas). C’est vrai qu’il est mort, lui. Mais ça, c’est une autre histoire.

C’est drôle de penser que, lorsque j’aurai terminé, j’aurai sans doute mis cinq fois plus de temps à produire cet album que Kafka n’en a mis à écrire le roman. C’est vrai qu’il ne l’a pas terminé. Et qu’il est mort lui aussi. Mais, ça encore, c’est une autre histoire.

Évidemment, la session à l’Université me prend énormément de temps. Entre les cours, les préparations de cours, les corrections, les voyages en autobus (qui représentent à eux seuls douze heures par semaine) et tout le reste, le temps se fait rare. Mais ce n’est qu’une partie du problème : il y a cette fatigue qui s’installe, plus mentale que physique. Lorsque je ne suis pas au travail, j’ai toujours la conviction de réaliser l’œuvre de ma vie. Mais, dès que je m’installe à ma table à dessin, pffffffffff, l’enthousiasme et la ferveur se dégonflent. Je traîne, je cherche en vain sur Internet des raisons de continuer.

On me dira que j’ai besoin de repos.

Le repos n’est pas la solution. Les vacances, c’est bien agréable, mais ça n’arrange rien, au contraire, ça ne fait que retarder les choses. Ça n’a jamais été pour moi un moyen de recharger mes batteries.

Alors ?

Les cours se terminent à la fin avril, j’aurai sûrement plus de temps alors. Sauf qu’il y a les rénovations de la maison qui avancent à peu près à la même vitesse que l’album et qui m’attendent au tournant ...

samedi 13 mars 2010

40 ans

En octobre prochain aura lieu à la galerie Espacémi de l’Université du Québec en Outaouais une exposition rétrospective pour mes 40 ans (!!!!) de carrière en BD et en illustration. Outre les inévitables Michel Risque et Red Ketchup, L’Amérique ou le Disparu y tiendra sûrement une place importante.

Ça me laisse un peu de temps pour me préparer, mais je commence déjà à y penser. J’ai donc réalisé ce dessin que je compte utiliser pour l’affiche et les cartons d’invitation. La table à dessin que l’on voit sur l’image est une copie conforme de ma propre table, qui est toujours la même depuis quarante ans.

dimanche 7 mars 2010

Si jamais ...

Si jamais (je dis bien si ...) il me prenait l’idée de faire tout l’album en couleurs, voilà ce que ça pourrait donner. En plus de la version en tons de gris prévue, j’ai coloré la première case de la page 1 de trois façons différentes. La dernière imite l’effet de grosse trame du bon vieux Letrafilm.

Bon, c’est un petit essai, juste pour voir. Si je veux que l’album sorte avant que j’aie quatre-vingts ans, je crois que je vais m’en tenir au plan initial.